C’est avec la classe PP9 que le projet d’installation d’un aquarium débute en novembre 2018. Les premières démarches sont administratives (demande d’autorisation d’installation de l’aquarium, réflexion sur les responsabilités qu’engendre une telle installation, liste du matériel nécessaire, élaboration du budget…).
Une fois ces démarches effectuées et grâce au soutien de l’école, le projet peut débuter. Avant toute chose, il s’agit de se procurer le matériel indispensable.
Ensuite, il faut construire le meuble, c’est à dire transformer des planches en support pour aquarium.
Le support peut accueillir la cuve.
Le sable doit être bien rincé. On remarque d’ailleurs la couleur de l’eau de rinçage qui, même après plusieurs lavages, reste très chargée en matières en suspension.
Le sable peut alors être déposé au fond de l’aquarium.
La mise en eau intervient enfin.
Le filtre et le chauffage ont été mis en route. L’éclairage LED est commandé par une minuterie et quelques pierres ont déjà été disposées au fond de l’aquarium. Il ne reste plus qu’à attendre que l’eau se clarifie et que les bactéries nécessaires au cycle de l’azote se développent suffisamment pour qu’un équilibre se crée.
Merci beaucoup à Jonatan, Diego, Liam et Stéphane qui ont participé à la mise en place de cet aquarium sur leur temps libre !
Trois jours plus tard, l’eau s’est éclaircie.
Quelques plantes ont d’ailleurs pu être immergées, transformant notre biotope en écosystème.
La phase de rodage touche bientôt à sa fin. Les tests de l’eau montrent en effet que le cycle de l’azote s’établit progressivement. Les première mesures indiquent également une dureté moyenne de l’eau d’environ 12 degrés allemands (GH) et une fluctuation journalière du pH proche de la neutralité.
Dans l’aquarium, les plantes flottantes du genre Pistia se sont développées et multipliées, les premières algues ont fait leur apparition et un escargot, introduit accidentellement avec les plantes, a déjà pondu. Il est maintenant temps de choisir une population piscicole qui convienne à cette cuve.
L’escargot introduit avec les plantes appartient à la famille des planorbes.
Son potentiel reproducteur est important et sa prolifération risque d’être rapide. Cependant, comme il ne s’attaque pas aux plantes saines, il a tout à fait sa place dans notre écosystème, notamment pour recycler les restes de nourriture (qui ne devraient pas être trop importants !). Il se nourrit principalement d’algues, ce qui en fait un hôte intéressant pour notre aquarium.
Comme le semestre touche à sa fin, nous allons bientôt passer le flambeau à la classe suivante qui aura la lourde tâche d’introduire les premiers poissons. Nous tenons donc à lui proposer une idée de peuplement. Pourquoi ne pas créer une population piscicole d’Amérique centrale (par exemple guppys/platys), voire une population de crevettes ? Ces animaux viendraient agrémenter notre aquarium qui compte déjà une demi-douzaine d’escargots.
La suite est disponible sous l’onglet « La reproduction de Mikrogeophagus ramirezi ».